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Newsletter Avril 2016

Chers amis, chères consœurs, chers confrères

Ce début d’année 2016, vous l’avez probablement constaté, semble mobiliser des énergies nouvelles autour de la légalisation de la médecine chinoise en France. L’initiative personnelle de deux sénateurs envers notre profession, via leurs attachés parlementaires, montre que notre long travail de fond commence à faire écho à différents niveaux de la société française. C’est un premier mouvement, même s’il ne revêt pas la valeur d’une mobilisation plus formelle de l’Etat.

Dans le cadre de cette initiative, nous avons été invités à participer à une réunion préparatoire le 6 novembre 2015 et avons été force de proposition avec tout le recul des années passées à défendre notre cause. Un document de présentation de la médecine chinoise et des opportunités qu’elle peut apporter à la santé humaine a été rédigé et nous a été communiqué. Nous l’avons largement commenté et amendé.

La réunion du 25 novembre 2015 au Sénat, pour échanger sur la base des idées rassemblées dans ce document, nous a permis d’agir dans notre rôle de partenaire social conjoint, indépendant et attaché à la défense des praticiens, des étudiants et des unités de formation, puis d’opposer à l’issue de cette réunion un certain nombre de débats contradictoires qui se sont imposés.
Nous estimons que les conclusions de cet entretien, en l’état et telles que relatées dans le compte rendu qui nous a été communiqué, ouvrent la porte à plusieurs imprécisions dont pourrait pâtir notre profession.
Pour ne citer qu’un exemple, la rédaction qui a été faite de ce compte rendu demande le remboursement de nos prestations par la sécurité sociale ainsi que l’inclusion de notre profession au rang des professions de santé ; ce qui engendrerait un certain nombre de contraintes qui ne semblent pas défendre l’essence de notre pratique, dont notamment le numerus clausus et la fixation des honoraires par décret.

Bien que nous nous soyons engagés activement dans la reconnaissance de notre métier depuis les premières années de notre activité, la mission première de l’OSMC reste celle de s’inscrire dans le cadre plus général de la défense des droits et des intérêts des praticiens en médecine chinoise ainsi que celle de leur métier.

Aussi, l’enjeu aujourd’hui n’est pas d’intégrer un système existant mais se doter d’un cadre nouveau pour accueillir les richesses culturelles du monde parmi lesquelles la médecine chinoise trouve sa place, celle que nous défendons et vers laquelle sont tournés nos objectifs et nos actions.

En définitive, l’OSMC est engagée à pouvoir s’associer à toute initiative de légalisation notre profession tout en restant indépendante, préservant la liberté du débat contradictoire nécessaire à toute initiative démocratique ; l’union n’étant nullement incompatible avec l’indépendance et le libre arbitre de chacun.

L’équipe OSMC

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